A l’aide de techniques variées, le peintre naturaliste a depuis des siècles illustré les plantes des jardins, forêts, tropiques etc…
Les premières illustrations, le Rhizotomicon du grec Crateus (1er siècle avt J-C) est considéré comme le premier herbier (traité de botanique) et comprenait de nombreuses illustrations. Il a existé, mais nous n’avons à l’heure actuelle qu’une preuve indirecte de son existence, par d’autres traités et codex postérieurs, notamment le De materia medica de Dioscoride ou encore le Codex Vindobonensis (époque Byzantine) et le Codex Neapolitanus.
Plus tard, des enluminures illustrent les plantes dans les ouvrages religieux, en décoration des textes comme dans les Grandes Heures d’Anne de Bretagne (vers 1508). Au XVIème siècle, de nombreuses planches botaniques sont réalisées. Certains peintres et graveurs illustrent la botanique dans leurs œuvres, à l’instar d’Albrecht Dürer à Nuremberg. Vers 1612, Basilius Besler, auteur de peintures et gravures botaniques, créé le recueil Le Jardin d’Eichstätt dont je m’inspire pour certaines de mes planches botaniques.
Mes planches botaniques, en aquarelle et encre sur papier satiné, s’inspirent donc des planches historiques, auxquelles j’ajoute de la calligraphie (anglaise, chancelière et ronde) pour inscrire le nom vernaculaire, le nom latin et la famille des plantes illustrées et bien sûr une touche artistique (aquarelle dans l’humide par exemple, en y ajoutant des kanji japonais (à venir un article sur mes aquarelles et calligraphies japonaises)).
La planche botanique se doit de représenter le plus fidèlement possible le végétal, idéalement à divers stade de développement, ou bien encore en représentant diverses parties de la plante (feuilles, racines, fleurs, graines, etc…).
Tous ces tableaux sont de toute beauté ! Je serais bien embêtée si je devais faire un choix !
Félicitations pour ce travail remarquable ! 👍👏👏
Anne, une fidèle admiratrice😉
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Un grand merci !
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